Le professeur japonais, Teruo Higa, micro-biologiste, a découvert dans les années 80, qu’en réunissant 80 types de micro-organismes bénéfiques présents dans différents milieux et en introduisant ce mélange de bactéries, levures et autres micro-organismes dans un environnement malade et oxydé, l’équilibre vital se reconstitue pour tendre à nouveau vers un équilibre dynamique et harmonieux des processus vitaux.
Il a été découvert qu’il existait 3 types de micro-organismes, les pathogènes (10%), les régénératifs (10%) et les neutres qui suivent le dominant.
Du point de vue biologique, la présence des micro-organismes pathogènes est indispensable. Dans une nature vierge l’ensemble des 3 familles de micro-organismes est équilibrée, les différentes sortes de familles de micro-organismes présents sont en équilibre parfait (les micro-organismes efficaces se nourrissent entre autre des micro-organismes nocifs) mais dans un environnement aussi oxydé que le nôtre (polluants, pluies acides, gestion humaine de l’environnement, plantes sélectionnées, et bien sûr des pesticides et engrais de synthèse) les micro-organismes bénéfiques ont presque disparu de notre environnement immédiat.
Les 5 familles de micro-organismes
Des bactéries d’acide lactique qui possèdent une puissante action stérilisante réduisent les micro-organismes nocifs et facilitent la décomposition des matières organiques. Ce sont ces levures qui préviennent entre autre, la reproduction de moisissures nocives comme le fusarium.
Des levures qui fabriquent des matières nutritives et anti-microbiennes. Elles sont indispensables à la croissance des plantes. le métabolisme de ces levures constitue la nourriture d’autres bactéries (entre autre les bactéries d’acide lactique et les actinomycètes).
Les actinomycètes, des champignons, elles réduisent les moisissures nocives et cohabitent avec les bactéries photosynthétiques avec lesquelles elles augmentent la qualité du sol.
Les bactéries photosynthétiques, elles jouent un rôle capital. grâce à la lumière du soleil et à la chaleur du sol, elles fabriquent des matières nutritives en transformant les émanations des racines, les engrais organiques et les gaz nocifs. Elles contribuent à une utilisation plus efficace de la lumière du soleil et donc, à la photosynthèse. Elles peuvent même fixer l’azote et les plantes peuvent fixer directement leurs produits métaboliques. Les bactéries photosynthétiques stimulent aussi la reproduction des autres bactéries utiles dans le sol.
Les moisissures fermentantes. Ces moisissures décomposent rapidement les substances organiques et réduisent ainsi les mauvaises odeurs. Elles préviennent aussi les dégâts causés par les insectes nocifs. |