Des observations cliniques et plusieurs études basées sur des modèles animaux et cellulaires laissent penser que la broméline, un enzyme contenu dans l’ananas, pourrait avoir un effet direct sur les cellules cancéreuses et leur micro-environnement.
Elles auraient entre autres un effet dans la régulation des systèmes immunitaire, inflammatoire et hémostatique (favorisant la coagulation du sang).
Toutefois, davantage d’études seront nécessaires pour mesurer l’effet chez l’humain.
La broméline est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires, antithrombotiques, antiplaquettaires et fibrinolytiques (permettant de dissoudre les caillots sanguins).
Dans le passé, des études ont également démontré que la broméline engendrerait une diminution du risque d’angine, exercerait une action contre l’hypertension et pourrait réduire le risque d’infarctus coronarien. Toutefois, peu d’études cliniques ont été effectuées chez l’humain. La plupart ont été soit des études in vitro, soit des études in vivo chez des animaux.
Certaines études ont montré que, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, la broméline, très présente dans l’ananas, pourrait s’avérer un traitement alternatif sécuritaire contre l’ostéoarthrite.
La plante de l’ananas ainsi que son fruit contiennent de la broméline, un enzyme qui exercerait de multiples actions : anti-inflammatoire, antitumorale, anti-oedémateuse, en plus d’aider à la digestion et d’améliorer les systèmes circulatoire et cardiovasculaire. Ces effets ont été observés chez l’humain, chez l’animal et in vitro, à la suite de l’ingestion d’extraits de broméline (provenant de l’ananas ou synthétisés).
Les effets bénéfiques des extraits de broméline ont été observés à partir de doses de 160 mg par jour, mais de façon plus marquée à des doses quotidiennes de 500 mg et plus.
Selon des données empiriques, ces doses correspondent à 1 à 2 tasses (de 250 ml à 500 ml) d’ananas frais.
Dans l’ananas frais seulement. La broméline se retrouve dans l’ananas frais, les ananas en conserve et cuits n’en contiennent pas.
Les polyphénols et les flavonoïdes, des composés phénoliques présents dans les végétaux, possèdent des propriétés antioxydantes.
Ils peuvent contribuer à prévenir l'apparition de plusieurs maladies (cancers, maladies cardiovasculaires et diverses maladies chroniques) en neutralisant les radicaux libres du corps. Des composés phénoliques ont été identifiés dans l’ananas, tel l’acide gallique, mais ce fruit ne se démarque pas particulièrement, comparativement à d’autres fruits exotiques (litchi, mangue, kaki, etc.).
L’ananas possède donc un potentiel antioxydant élevé, mais plus faible qu’une dizaine d’autres fruits communs, comme la fraise, le citron, l’orange, la pomme et le raisin2. Par ailleurs, le contenu en vitamine C de l’ananas contribuerait pour un peu plus de 30 % de son potentiel antioxydant. |